Le Tamarin

La particularité qui caractérise le primate, est l’impressionnante qui retombe de part et d’autre de sa bouche. Le nom d’ « empereur » lui a curieusement été donné Probablement en référence à l’appendice de l’empereur Guillaume II d’Allemagne (1859 – 1941), alors que pour ce dernier, les pointes étaient relevées vers le haut !… mais très fournie !

Qui est-il ?

La famille des callithricidés sont les plus petits singes au monde ! Les groupes varient de 3 à 7 individus avec un couple dominant mais avec généralement une seule femelle adulte par groupe. Les journées sont rythmées par la recherche de nourriture – cueillette des fruits et chasse aux insectes – tout en évitant les prédateurs grâce aux cris d’alerte de congénères. Les mâles se battent et établissent des dominances avec des grands « coups de cou ». Le tamarin empereur est essentiellement frugivore : il se nourrit de fruits mûrs, de sève, de nectar de fleurs et d’insectes. Les fruits peuvent représenter, à la saison humide, près de 97% de son alimentation. Comme chez de nombreux ouistitis, seule une femelle du groupe donne naissance aux petits (généralement 2), les autres membres du groupe aidant à la prise en charge des jeunes notamment en les portant.

Où vit-il ?

On le trouve à l’état sauvage uniquement en Amérique du Sud, plus précisément au Pérou, au Brésil et en Bolivie. Il vit dans dans les forêts tropicales riches en plantes grimpantes et en lianes, jusqu’à une altitude de 300 mètres. Le destin du Tamarin Empereur est intimement lié à celui de la plus grande forêt du monde… Il est menacé par la déforestation, et surtout par sa capture illégale. En effet, en raison de sa sociabilité, il est victime du trafic d’animaux, et certains « passionnés » en réalité totalement irresponsables en font un animal de compagnie.

Le Brésil ?

Le pays le plus vaste et le plus peuplé d’Amérique du Sud. En grande partie couvert par la forêt amazonienne il est très peu peuplé dans cette zone ; le contraste est saisissant avec la côte sud-est qui abrite les mégapoles de Sao Paulo et Rio de Janeiro. Brasilia, « ville nouvelle » a été intégralement construite en 1960. La faune et la flore comptent parmi les nombreuses richesses naturelles du pays. La déforestation, due en partie à la mise en culture et pâture des terres, menace fortement les équilibres. 192 millions d’habitants | Capitale : Brasilia | Langue : portugais